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Directeur(s) de thèse
Sujet de thèse

Formation

Formation

2009         Maître assistant des Ecoles d’Architecture

2000         Architecte conseil de l’Etat

1990 1986-88 Création de l’agence Ducamp-Bories-Wurtz Urbaniste de l’Etat, Chef du GEP, DDE de la Marne

1985        Diplôme d’Urbaniste de l’Etat

1984        Elève Urbaniste de l’Etat ENPC

               Mémoire : Aménagement de la Cité Descartes Marne la Vallée

1981-84   Chargé d’études à la DRE Basse-Normandie

1981        DESS Aménagement rural et urbain  ENPC

               Mémoire de Master : Les portes de Paris

1980        Diplôme d’architecte DPLG (UP 1) sous la direction de Paul DUCAMP

 

Enseignement

 1975-83 : Maître auxiliaire EMT en Collège Académie de Créteil

 1985-88 : Enseignant vacataire à l’Ecole d’Architecture de Paris Villemin UP1

 1988-93 : Enseignant vacataire Urbanisme UP9

 1988-92 : Enseignant à l’Ecole des Ingénieurs de la ville de Paris 1993- 99 : Enseignant vacataire Ecole d’Architecture Paris la Seine

 1999-2007 : Maître Assistant Associé EAPVS

 Depuis 2008: Maître Assistant Ville et Territoire ENSAPVS

 Depuis 2014: Enseignant à l’Ecole des Ingénieurs de la ville de Paris

 

Activité

  ARCHITECTE DPLG – URBANISTE de l’ETAT,  gérant, fondateur de l’agence DBW

  Depuis 1990 : Principales études et recherches menés en tant que directeur d’études Fragments urbains - Tissu existant Villes et

  agglomération - Espaces publics Territoires - Planification - Stratégie territoriale - Infrastructures

Thème de recherche

Transmission des savoirs relatifs  à l’urbanisme dans les  grandes écoles  de 1943 à 1983.

Le contexte français d’après-guerre jusqu’à la décentralisation.

Au lendemain de la guerre, la loi du 15 juin 1943, confirmée par ordonnance à la Libération pose les fondements d’un Urbanisme centralisé.

Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) est chargé de créer une administration de l’urbanisme ; le terme Urbanisme apparait dans l’intitulé d’un ministère.

S’en suit, dans les années 50, une période de rationalisation du droit de l’urbanisme et de lois posant des principes simples : généralisation du permis de construire, non indemnisation en cas de restriction du droit des sols .Sont créées , par décrets, procédures nouvelles   (lotissement, remembrement,  projet d’aménagement  communal et intercommunal  rebaptisé  plan d’aménagement communal et intercommunal , rénovation urbaine, ZUP …)  organismes aménageurs ( EPA dont l’EPAD, SEM)  constructeurs : office HLM , société anonyme de construction et de gestion des logements

En 1966, le regroupement des ministères de la Construction (nouvel intitulé donné au MRU , après la période de reconstruction )  et des travaux publics amène à créer un ministère de l’Equipement. Une administration territoriale s’installe.

En 1967, la Loi d’Orientation Foncière (Loi Pisani) réforme les plans d’urbanisme et fixe le contenu matériel  des Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU), Plans d’Occupation des Sols  (POS) ,  et remplace les ZUP par la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC).

Durant quarante ans (de 1943 à 1983), l’Urbanisme est en France sous un régime centralisé et l’administration « centrale » du  Ministère de l’Equipement est chargée sur l’ensemble du territoire, au travers de ses services extérieurs : Directions départementales et régionales de l’équipement (DDE et DRE) de l’urbanisme, des infrastructures, du logement et des transports.

Ce ne sont que les lois de Décentralisation de 1982-1983 qui bouleverseront l’organisation de l’administration de l’Urbanisme et donneront aux communes la responsabilité de l’élaboration des plans d’urbanisme.

La formation en Urbanisme des dirigeants des institutions françaises  de 1943 à 1983.

Au côté des préfets, dans le respect du nouveau code de l’urbanisme, les directeurs des services  extérieurs du ministère  et autres institutions déconcentrées vont ainsi  contribuer  à l’aménagement et au développement des villes et villages, planifier, programmer, dessiner, tracer, mettre en œuvre un urbanisme moderne.

A partir de quel(s) modèle(s) ? Quels apprentissages ? Quels outils ? S’agissant de l’urbanisme, au travers de  toutes ses constituantes, où ces grands serviteurs de l’Etat, ingénieurs, administrateurs ont-ils acquis les savoirs nécessaires à l’exercice de leur fonction ?

Quelles sont les écoles qui ont  assurées leur formation professionnelle ? Quels étaient leurs objectifs pédagogiques ? Quels programmes enseignés ? Quels contenus des enseignements  théoriques et pratiques ?  Qu’en était-il de l’enseignement de l’urbanisme dans les écoles d’architecture ?

Pourquoi ces questions, essentiellement adressées aux ingénieurs des Ponts et Chaussées et Travaux publics de l’Etat au travers de leurs écoles  respectives, remisant au second plan les architectes et Ecoles d’architecture ? Parce que durant la période concernée, ils étaient pour ainsi dire seuls à la tête de tous ces services et institutions, les architectes, formés dans les Ecoles des Beaux -Arts, puis Etablissements publics d’enseignement de l’Architecture étant très peu  représentés, voire absents des instances de direction.

Quelle méthode envisagée pour répondre à  cette  question  de  transmission des savoirs relatifs  à l’urbanisme et à l’aménagement dans les écoles.

Seront dans un premier temps consultées  les archives des écoles des Ponts et Chaussées, Polytechnique, Centrale, Travaux publics de l’Etat, Sciences –Po, l’Institut d’Urbanisme, Ecole des Beaux Arts, FA .

Il s’agira de comparer les programmes  de ces  écoles  et notamment la place de l’enseignement de l’urbanisme, puis de lister : intitulé et résumé des cours, format, poids dans le cursus,  nombre d’heures (cours, TD) nature des contrôles.

D’appréhender la nature des  cours de tronc commun, les choix et options offertes aux étudiants. La prise en compte de l’interdisciplinarité, ouverture sur l’Europe, l’international.

De mesurer l’équilibre entre  fondamentaux, histoire, théorie, méthode et pratique.

Et  d’établir une liste des enseignants et  par de la, des travaux et ouvrages publiés  par ceux-ci  et de rencontrer, ceux prêt à nous recevoir.

Dans un second temps,  au travers de l’analyse des  contenus des cours dans les champs de l’urbanisme ,de la ville et des territoires, d’établir un état des savoirs dispensés, des méthodes et outils transmis durant ces quarante années. 

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